Le compte à rebours a commencé. L’Assemblée générale élective à la Fédération congolaise de football et associations est prévue en mai 2025. Les jours du Comité de Normalisation, CONOR, sont désormais comptés. Le temps presse mais l’impatience aussi. En effet, la gestion mieux le règne du Comité de Normalisation était tout sauf une normalisation.
La Confédération africaine de football, la CAF, sous influence de son secrétaire général, Mosengwo, avait installé ce Comité spécial pour refondre et réformer en profondeur la FECOFA et ce à l’image des énormes potentialités footballistiques de la RDC. Il fallait donc au CONOR des experts chevronnés pour accomplir ces missions. Malheureusement, c’est le contraire qui est arrivé sous la férule de SG de la CAF, Véron Mosengwo.
Le népotisme et le clientélisme ont caractérisé le choix des membres de ce comité. Les hommes et femmes de main d’ici et d’ailleurs de Véron Mosengwo vont moins s’atteler aux missions assignées à leur structure qu’à s’acharner sur l’équipe en place avant leur arrivée. Au lieu de profiter de l’expérience de celle-ci, ils vont opérer des mouvements malencontreux du personnel pour mieux placer les leurs et s’approprier les « vaches grasses » de la FECOFA. C’est la chasse à l' »équipe Constant Omari ».
S’ils ne les relèguent pas à des tâches ingrates et sans avantages en contrepartie, ils les virent tout simplement. Ils oublient que ces licenciements abusifs constituent un lourd passif pour la FECOFA. Il devra être endossé par le nouveau comité élu. L’enjeu pour le SG de la CAF est d’avoir une totale main-mise sur la FECOFA et les subsides de la CAF et de la FIFA pour se remplir les poches. Des rumeurs qui ne cessent de s’amplifier arguent que ce dernier se constitue tout un patrimoine immobilier à Kinshasa. Mais la fête semble toucher à sa fin et l’ombre du duo Omari-Bobo plane à nouveau sur l’instance faîtière nationale du football.
À l’avantage de ce tandem, la gestion calamiteuse à distance mais effective du CONOR par Véron Mosengwo, sa probable non reconduction à son poste à la CAF, l’expérience d’Omari en termes de leadership, de carrure internationale, de connaissance profonde du foot et de ses animateurs, son poids dans le COC (Comité Olympiques Congolais) et enfin ses réalisations qui parlent pour lui ( comme l’actuel siège de la FECOFA et le centre d’entraînement Kurara Mpova). Il ne faut surtout pas oublier les deux trophées glanés au CHAN ( 2009 et 2016) et une troisième place à la CAN 2015. La Linafoot était devenu l’un des trois meilleurs championnats d’Afrique.
La fête touche à sa fin au CONOR et d’autres de ses cadavres sont encore à découvrir dans le placard. Vivement les éléctions à la FECOFA ! La veillée d’armes commence…
Une réponse
Le CONOR ou éterniser le temporaire ou l’intérimaire. Tout sera à faire et à refaire pour le nouveau comité élu qui le succédera.