Le mois de mars est passé avec son lot de manifestations autour de la gente féminine. Le mois d’avril s’ouvre en son premier jour sur la masculinité positive prônée et menée inlassablement par le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Sous sa présidence, les femmes ont connu de nombreuses promotions à différents postes de décisions. A la présidence de la République, c’est un trio féminin qui se charge de sa parole (Tina Salama), de sa communication (Farah Muamba) et de son image (Mélissa Tangi). Nous revenons sur le parcours de l’une d’elles, Farah Muamba, la nouvelle directrice de la communication du Chef de l’Etat, trois semaines après sa nomination à l’occasion du 1er avril, jour dédié à la masculinité positive.
La communication de FATSHI se féminise
Décidément, la masculinité positive est une réalité chez Félix Tshisekedi et pas du tout un slogan. Trois femmes sont le fer de lance de sa parole pour la première, de sa communication pour la deuxième et de son image pour la troisième. La première,Tina Salama, la porte-parole du Chef de l’Etat, n’est plus à présenter. La deuxième, Farah Muamba, la nouvelle directrice de la cellule de communication, sort de l’ombre et est à découvrir. Et la troisième, Mélissa Tangi, s’occupe de l’image et des événements de FATSHI. Nous la présenterons dans nos prochains articles. Quant à, Farah Muamba, elle succède à Erik Nyindu à la tête de la direction de la communication. Ce dernier dirigeait ce service depuis le 5 mars 2021 et est nommé ambassadeur de la RDC en Mauritanie.
Farah Muamba a un parcours où économie, entreprises, marketing, relations publiques et communication sont les facettes de sa vie professionnelle. Elle est titulaire d’un master en Marketing et Management de la Communication d’une École supérieure de Gestion et Finances à Paris en France (ESG de Paris). Son parcours professionnel oscille entre les secteurs public et privé et à des postes de plus en plus stratégiques.
Elle a été conseillère au cabinet du Ministre du tourisme. Elle était en charge de la promotion du tourisme et des partenariats au sein de ce Ministère. Elle a également été directrice du développement de la Chambre de Commerce et d’Industrie Franco-Congolaise en 2018 et 2019. Elle a été la principale organisatrice de la «semaine française» édition 2019. Cet événement est devenu incontournable dans le monde des affaires et du réseautage en RDC.
Entre-temps, Félix Tshisekedi arrive au pouvoir et forme son cabinet qui a besoin des compétences. C’est ainsi qu’on fait appel à son expertise et à son expérience. Elle est nommée assistante principale du Coordonnateur et responsable de la Communication et des Relations Extérieures au Conseil Présidentiel de Veille Stratégique (CPVS). Le CPVS est au cœur du système de traitement des dossiers visés directement par le Chef de l’Etat. Farah Muamba est donc au coeur de l’appareil présidentiel.
Elle y reste, à présent, à une autre place avec plus de responsabilités. Elle lui revient de diriger une cellule de communication qui est en réalité une vraie Direction à la présidence. Elle lui faut faire le rappel des troupes et les passer en revue tel un général avant les opérations ou manoeuvres militaires. Il lui revient rapidement de saisir les défis qui l’attendent et de voir ce qui n’a pas marché avec son prédécesseur pour corriger.
Elle devra demeurer à l’écoute des membres de son équipe et ce, sans discrimination. L’exercice d’un véritable leadership sans complaisance lui ouvrira certainement les portes de la réussite individuelle et collective. La direction de la communication est à l’étape de sa réorganisation, de sa cohésion, du juste traitement de ses membres, de la recherche de la performance et de la cohérence managériale. Ce sont tous ces défis en interne que Farah Muamba devra relever. Elle doit à sa place montrer que FATSHI ne prône pas la masculinité positive en vain. Trois femmes, fer de lance de la voix, de la communication et de l’image de FATSHI… Ça promet.