La guerre à l’Est de la RDC, les Usa entrent en jeu. Certains congolais ont, depuis l’annonce d’un accord pour la pacification de l’Est de la RDC, fustigé la décision des autorités congolaises misant sur la voie diplomatique d’apposer leurs signatures sur un accord qui remet en scène le Rwanda, l’agresseur.
Tous ont crié que la paix n’avait pas de prix et qu’il était nécessaire de trouver un accord sans verser le sang des congolais. Mais il faut rappeler que le Rwanda, par Kagame, vole depuis plusieurs années les richesses minières de la RDC pour développer son pays et a tissé des relations solides avec ses acheteurs au détriment de la RDC. Voilà pourquoi le terrain équitable était de reconnaître que la RDC est le fournisseur et la Rwanda est désormais le commissionnaire. Mais seulement les crimes commis par Kagame à l’Est de la RDC ne resteront pas impunis quelle que soit la durée.
L’objectif qui importe est et reste d’abord son soutien aux groupes rebelles armés qui doit cesser dans l’immédiat, la contrebande à bannir et les négociations diplomatiques à privilégier pour une justice à revendiquer grâce au cadre officiel mis en place par tous voire le facilitateur. Cet accord à venir rappelle qui est le vrai maître du jeu : les États-Unis.
La RDC, depuis la Conférence de Berlin voire quelques années avant 1885, est en fait un pré carré américain. C’est en fait un retour de l’histoire. L’Afrique centrale et la région des grands Lacs vont se voir imposer la « pax americana » de Donald Trump. Au congolais de tirer leurs épingles du jeu pour leur développement et leur indépendance.
