La salle des Congrès du Palais du Peuple a éte pleine comme un oeuf pour la célébration de la journée internationale des droits de la femme ce samedi 8 mars. Tout était au féminin : majorité écrasante de femmes en pagne surtout, officiers féminins de l’armée et de la police, intervenantes, modératices, autorités…Après plus de quatre heures d’attente (l’invitation prévoyait le début de la cérémonie à 8h00), c’est à 12heures que la première Ministre, Judith Suminwa Tuluka fait son entrée dans la salle des Congrès du Palais du Peuple. La commise au protocole annonce le programme et fait entonner l’hymne national.
La modératrice du culte reprend le cours de la cérémonie. Elle invite une réverende pasteur a faire la prière d’introduction puis invite l’assistance à quinze minutes d’adoration. Cette louange laisse la place à un des moments forts de cette célébration : la prédication de la pasteure, Joëlle Gloria Kabasele. Elle donne de son énergie à revendre dans son exhortation enflammée avec aisance et autorité. Elle emballe l’auditoire.
Le but de la manifestation est la prière pour soutenir les FARDC et les Wazalendo, compatir avec les compatriotes à l’est, notamment les femmes et le retour de la paix. Pour toutes ces demandes, les femmes venues en nombre s’en remettent à Dieu mais ont bien les pieds sur terre d’où leur soutien aux FARDC et aux Wazalendo car le retour de la paix passera aussi par les armes. Les différentes confessions par leurs représentantes se succèdent au perchoir pour faire leurs prières selon les sujets qui leur ont été préalablement proposés. Les autorités et officiels présents ont été conviés à déposer leurs contributions dans les caisses ou sortes d’urnes installées à l’occasion. Après le culte, place à la partie plutôt officielle et politique de la manifestation : les discours.
La représentante de la société civile ouvre le bal des allocutions. Elle est suivie par la Ministre du genre, Léonie Kandilo Omoyi. Empêchée et à l’étranger, elle a fait enregistrer son discours que l’assistance suit sur un grand écran. Sa collègue de la culture, des arts et du patrimoine la succède. La première Ministre clôture la série et la cérémonie. On est loin des fastes des défilés de femmes sur le boulevard triomphal d’il y a quinze ans. Avant le début de la cérémonie, les dames ont été bercées par des chants chrétiens qu’elles ont accompagnés par leurs répliques et leurs danses.