Il faut être prêt à tout avec Joseph kabila. Des propos qu’assume en toute responsabilité, Aubin Minaku. Quittez la clandestinité pour opérer à ciel ouvert est et reste son vœu majeur. Il faut comprendre ici que la sortie médiatique de « Momemi maki » n’était pas anodine. La RDC, s’il faut lire entre les lignes est presqu’une propriété privée de sa famille politique.
Durant 18 ans de pouvoir absolu qu’a-t-il fait pour la RDC ? À cette interrogation, ses adeptes s’embrouillent pour raconter l’arrêt des massacres perpétrés par le même régime pour assoir sa volonté de contrôler le sous-sol très riche en ces temps modernes de la RDC. Ces égoïstes qui ont détruit les talents des congolais intellectuels réduits en simple joueurs des jeux du hasard. Disons-le à haute voix, l’entreprise la plus grande, prospère, prisée et servant un grand nombre de chômeurs et salariés lésés, c’est celle de pari. L’histoire retient tout et Kabila est l’incarnation de ce mal qui ronge de l’intérieur la RDC et ses ressortissants.
Appuyé par ses acolytes inconditionnels, tant qu’on extirpe pas cette génération corrompue, la RDC est partie pour un cycle de 100 ans (un siècle) de lamentations. Joseph Kabila traîne ses 18 ans de pouvoir à la tête du pays comme un boulet accroché au pied. Les congolais ne peuvent l’écouter sans avoir à l’esprit sa gestion opaque de la RDC.
Au fond, le « roi du silence » aurait mieux fait de rester discret. « Faire le mort » est son arme. Avec le docteur en « Kara », la question de sa relation avec Kagame et le Rwanda reste toujours ambiguë et suscite beaucoup de méfiance dans le chef de la majorité des congolais. Ces derniers en ont marre d’être dominés, pillés et massacrés. Est-ce que Joseph Kabila peut leur offrir dignité, indépendance et développement ? Non, c’est au-dessus des capacités du champion du « Kara ».
