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La Caisse Nationale de Péréquation (2). L’autonomisation et la quête de l’égalité des femmes

La Caisse Nationale de Péréquation, CNP, a pour mission de financer les projets et programmes d’investissements dans les provinces et les entités décentralisées, d’y corriger également les déséquilibres de développement grâce à une répartition équitable des ressources et de promouvoir la solidarité nationale en mobilisant les ressources financières pour soutenir les provinces les moins développées. Le cycle de conférences organisé par le Comité provisoire des femmes de la CNP, le 14 mars 2025 a mis en lumière les rôles et missions de la CNP mais également les liens de ceux-ci avec les thèmes international et national de la journée mondiale des droits des femmes.

Il est revenu à Gabrielle Otshudy, directrice et cheffe de département à la CNP, d’expliquer comment son établissement public, par ses rôles et ses missions, contribue à l’autonomisation et à la quête de l’égalité des femmes. Pour le thème national (« la congolaise au centre de toutes les ambitions »), Gabriel Otshudy a déclaré : « les ambitions de la CNP sont tellement vastes qu’elle place la femme congolaise au coeur de ses actions ». Cette affirmation lève le voile sur tout l’apport que la CNP peut avoir pour l’épanouissement et l’autonomisation de la gente féminine. En effet, continue Gabrielle Otshudy : « … Le thème national résonne profondément avec les missions de la CNP car il met en lumière le rôle central des femmes dans la réalisation des ambitions de développement national. En promouvant le développement inclusif et global, la CNP peut contribuer à créer un environnement propice à l’autonomisation des femmes et à la réduction des inégalités courantes… ». La CNP opte pour des projets qui promeuvent l’égalité des genres et encouragent l’autonomie des femmes tels que les programmes de formation professionnelle, les infrastructures de santé maternelle et infantile ainsi que les initiatives de microfinance. D’autant plus que les femmes, les jeunes filles et les groupes vulnérables doivent être, pour la CNP, inclus au processus de développement.

Les liens entre les missions de la CNP et l’égalité des genres

La CNP peut permettre aux l’accès aux opportunités économiques par les projets qu’elle finance comme les initiatives agricoles ou les programmes de formation. Ceux-ci peuvent créer des emplois pour les femmes notamment dans les zones rurales où elles sont souvent marginalisées. La Caisse Nationale de Péréquation peut ainsi lutter pour un changement voire une révolution des mentalités favorables à l’éclosion des femmes face à leur marginalisation. Leur autonomisation passe par un véritable investissement dans le capital humain individuel et collectif des femmes. Il se traduit par un accès inclusif à l’éducation, à l’emploi, aux fonctions de direction et aux espaces de décision. Pour la CNP, cela revient à organiser des renforcements de capacités locales au niveau des entités territoriales décentralisées.

Les investissements de la CNP dans les secteurs prioritaires

Gabrielle Otshudy a relevé l’alignement des financements de son institution, la CNP, sur les objectifs de développement durables (ODD). Cela peut prioriser en concret les projets qui facilitent l’accès de la femme à l’éducation, à la santé et à des conditions de vie décente.
La journée et le mois des femme sont des occasions de rappeler que le combat pour leurs droits se fait au quotidien et en permanence toute l’année comme le rappelle Gabrielle Otshudy. Elle invite la gente féminine à prendre en compte les missions de la CNP pour elle :
« … en saisissant, les opportunités de croissance et d’épanouissement offertes par les projets financés par la CNP, les femmes peuvent non seulement contribuer au développement rural et à l’économie mais aussi devenir les actrices clées du changement. Et de conclure avec ses mots de Michelle Bachelet, ancienne présidente du Chili et ancienne Secrétaire générale adjointe de l’ONU
chargée de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes:  » le progrès d’une société se mesure par la manière dont elle traite ses femmes « .

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