De violents affrontements ont lieu entre les FARDC et leurs alliés Wazalendo contre le M23 et leurs soutiens RDF (les forces de défense rwandaises). On compte plus de 100 mille déplacés. Les FARDC ont repris plusieurs contrées à l’ennemi. Ce qui a semblé insupportable pour Paul Kagame.
Ses troupes ( plus de 4000 dans la région selon les experts de l’ONU) avec leurs supplétifs du M23 ont repris l’offensive après une série de défaites cuisantes leur infligées par l’armée de la RDC et les patriotes Wazalendo.
Si pour Kagame, il faut avoir le dessus militairement et poursuivre sa géographie des minerais, la traque des FDLR, n’étant qu’un faux prétexte, pour les FARDC, chaque bataille est comme la dernière comme si la vie de la nation en dépendait. L’«Hitler rwandais» tient à marquer des points sur le terrain pour imposer ses vues sur la table des négociations.
Du côté congolais, on est pas dupe. C’est avec tout autre état d’esprit que les vaillants militaires congolais et leurs compatriotes combattants Wazalendo ont commencé l’année sur le théâtre des opérations.
À Kinshasa, les réunions présidées par le Chef de l’Etat, Commandant suprême et par le vice-premier ministre en charge de la défense se succèdent montrant la détermination des autorités d’en finir avec l’agression rwandaise.
Sans les RDF, le M23 n’est rien. Piqûre de rappel pour le vassal des multinationales des minerais du sang, de nouveaux officiers généraux ont été portés à la tête des FARDC et une des décisions importantes des différentes réunions sur la situation militaire et sécuritaire est justement de donner plus de moyens aux FARDC pour mener leurs offensives et leurs contre-offensives. Autrement dit : on ne recule pas si ce n’est pour mieux sauter. On pli mais on ne rompt pas. Kagame peut se faire du souci. Il doit apprêter les cercueils pour ses soldats. Les FARDC ne vont cesser de monter en puissance !
