Les électeurs de Fatshi s’opposent farouchement aux négociations directes avec le M23 en dehors de l’accord-cadre de Nairobi. Ils l’ont fait savoir à votre rédaction à travers des correspondances express. En effet, la résolution 2773 prévoit le retrait immédiat avant toutes négociations, des troupes rwandaises d’agression et ses supplétifs du M23 du sol Rdcongolais. La diplomatie agissante a réussi à ramener la RDC dans le concert des nations et a permis au pays de dire son mot sur les transactions à opérer dans le cadre de la vente ou de l’exploitation de ses minerais, à la base de la guerre injuste imposée par les multinationales via le Rwanda à la RDC pendant près de trois décennies.
La réglementation mondiale par les Nations Unies implique, entre autre, le respect strict de la souveraineté de ses États membres. Les violations et les massacres commis par le Rwanda et ses alliés invisibles sont des crimes contre l’ Humanité et sont punissables. Les insurgés insistent sur les promesses faites par le chef de l’État à travers certaines expressions qui résonnent encore dans leurs cerveaux. Notamment : « à la moindre escarmouche », « nous ne négocierons pas avec les rebelles du M23 » et tout récemment « je ne vous abandonnerai jamais ».
Une date pour les premières négociations directes entre la RDC et le M23
Du côté de Luanda, on évoque le 18 mars prochain pour les discussions entre le gouvernement de Kinshasa et les rebelles du M23 et leur allié AFC de Corneille Nangaa. C’est l’Angola de João Lourenço, le président angolais, qui exercera la médiation.
Parlera-t-on d’un dialogue constructif ou d’un dialogue de sourds? L’avenir nous le dira. Ces négociations s’annoncent très difficiles.
