Le monde entier a été suspendu à l’élection présidentielle américaine comme si le temps s’était arrêté. L’opposition Donald Trump – Kampala Harris a donné son verdict. Le milliardaire a remporté haut la main la présidentielle américaine. Il devient le 47ème président des États-Unis après avoir été le 45ème.
Un come back historique et le deuxième de l’histoire des élections présidentielles aux USA. Mais trève de commentaires, que peut espérer la RDC avec le retour de Trump à la Maison Blanche? On considère le Président des États-Unis comme l’homme d’État ou l’homme politique le plus puissant du monde.
Le retour de Trump ne devrait pas amener beaucoup de changements dans les relations entre les USA et la RDC, victime de l’agression rwandaise. Trump est d’abord le Président des États-Unis élu par ses compatriotes. On s’attend à un repli des États-Unis sur eux-mêmes : son isolationnisme. Pourtant, la RDC est une ancienne colonie belge et surtout un pré-carré américain. Les différentes administrations de la Maison Blanche ont toujours eu leurs yeux rivés sur la RDC. À la fin de la guerre froide, le prédident Bill Clinton et les lobbys proches des démocrates avaient décidé de «liquider» le régime Mobutu. Ce dernier avait pourtant été leur rempart en Afrique centrale contre le communisme et l’URSS.
De prime abord, la RDC serait plus intéressée par une administration républicaine que par une démocrate. Les motivations des groupes d’influence à Washington est que la RDC est trop stratégique car elle est un des trois greniers minéraux de la planète ( avec la Russie et le Brésil). Sa place au centre de l’Afrique est névralgiques et cruciale. Mao Tsé Toung disait déja en 1963: « qui contrôle la RDC, contrôle l’Afrique ! ». Tout simplement.
Et la Chine, aujourd’hui plus qu’hier, est le concurrent de l’Oncle Sam, même pour la RDC. Et c’est là que le Congo-Kinshasa devrait jouer sa carte dans l’agression dont elle est victime de la part du Rwanda. À l’étranger, la diplomatie congolaise secrète comme officielle doit fonctionner à plein régime pour que les États-Unis cessent leur soutien au Rwanda et font pression sur cet état pour qu’il retire ses troupes de RDC.
Les autorités congolaises doivent arriver à faire comprendre à l’Administration américaine qu’elle a plus intérêt à coopérer avec le propriétaire (RDC) que le commissionnaire-pilleur (le Rwanda). En effet, il serait plus intéressant aux USA et ses entreprises d’avoir un accès direct et légal aux ressources stratégiques de la RDC que via le Rwanda avec tous les méfaits de l’agression.
Il revient donc au Président congolais et ses diplomates de proposer une vraie «affaire» à Donald Trump. Ce dernier ne doit surtout pas écouter les lobbys de son pays qui sont partisans de la balkanisation de la RDC et contre la montée en puissance de la terre du grand fleuve africain. Les États-Unis doivent cesser de «sous-traiter» le dossier RDC par l’ONU et la MONUSCO et s’impliquer totalement. Tout est question d’intérêt. À chaque pays de défendre les siens.