La première proposition est de ramener le nombre de députés à 145, soit un député par territoire. C’est pratiquement diviser le nombre des membres de la chambre basse par un peu plus de trois (environ 3,4). C’est intéressant pour diminuer fortement les dépenses inhérentes au fonctionnement et aux émoluments de cette institution. À ce sujet, la question du nombre est intéressant parce que les États-Unis ont une chambre de représentants de 432 membres.
Ces députés nationaux sont issus d’une population de 360 millions d’habitants et un corps électoral de 180 millions de votants. C’est la première puissance économique mondiale. Ces députés américains touchent moins que nos députés nationaux pour un niveau de vie supérieure à celle de la RDC. Le nombre de 500 députés tire son origine dans l’Assemblée nationale de la transition. Les députés des différentes composantes étaient au nombre de 500.
Les experts et pré-rédacteurs du draft de la Constitution de 2006 avaient fait remarquer qu’il fallait un nombre plus modeste d’élus du peuple pour Assemblée nationale mais les députés de la transition n’ont rien voulu entendre. Ils espéraient tous revenir après les élections de 2006.C’est ainsi qu’on est resté «bloqué et callé» sur le nombre de 500. Mais 145 députés à raison d’un par territoire a ses exigences pour disposer d’une chambre basse de qualité et de haut niveau. Les députés devraient avoir un niveau d’études requis ( bac + 5) et au minimum 10 à 15 ans d’expérience professionnelle (sans oublier une véritable éthique et un patriotisme à toute épreuve), dont de la compétence.
Mais en fin de compte, le nombre de 145 peut être mis à mal par la charge de travail. L’autre élément est la nature de la députation nationale, c’est une représentation du peuple d’abord. 145 députés en raison d’un par territoire rejoint plus la configuration d’un Sénat ou du Conseil législatif de la deuxième République. Nous y reviendrons bientôt…